Le prochain retour au pouvoir aux États-Unis de Donald Trump et la promulgation, pendant quelques heures, le mardi 3 décembre, de la loi martiale par le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, qui est désormais menacé de destitution, risquent de chambouler l’alliance entre Séoul, Tokyo et Washington, s’inquiète la presse japonaise.
Les drapeaux du Japon et de la Corée du Sud à l’aéroport international de Haneda, à Tokyo, en mars 2023.En Asie de l’Est, les ondes de choc de la crise politique que traverse la Corée du Sud ne cessent de se propager.
De fait, cette crise ne pouvait pas se produire à un pire moment. Elle intervient dans un contexte géopolitique particulièrement tendu, marqué par l’approche de la prise de fonctions du nouveau président américain, Donald Trump, en janvier, et les tensions entre Séoul et Pyongyang, exacerbées par l’envoi des
Quant au Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, il s’est contenté de déclarer qu’il suit la situation en Corée du SudLe quotidien rappelle que, bien qu’il soit accusé de népotisme et de proximité avec des idéologies d’extrême droite en Corée du Sud, Yoon Suk-yeol est un
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