Une nouvelle exposition est visible à la chapelle du Carmel jusqu’au 12 janvier. Elle propose de découvrir le personnage d’Élie Decazes, Libournais appelé aux plus hautes fonctions sous Louis XVIII
Une nouvelle exposition est visible à la chapelle du Carmel jusqu’au 12 janvier. Elle propose de découvrir le personnage d’Élie Decazes, Libournais appelé aux plus hautes fonctions sous Louis XVIIIa statue trône sur la place où débouche la rue Gambetta. Sur le socle est posée la silhouette d’Élie Decazes.
, en levant quelques coins de voiles, « car, en fait, il y a matière à établir une dizaine d’expositions », indique Caroline Fillon, la directrice du musée des Beaux-Arts, initiatrice de l’exposition . « Je n’ai croisé la route d’Élie Decazes qu’en arrivant à Libourne, et il m’a intrigué. L’exposition correspond à la volonté de le mettre en valeur », poursuit Caroline Fillon.
, alors veuf et sans enfant. « Il avait trouvé en Decazes, un alter ego. Il le considérait un peu comme un fils. »Il a également reçu le titre danois de duc de Glücksbierg en 1818. Louis XVIII le fit comte et Pair de France la même année. Mais une telle réussite suscite forcément des jalousies, des rivalités. « Pour les ultramonarchistes, il était trop libéral et pas assez pour les libéraux.
C’est tout cela qu’évoque l’exposition, en mêlant son histoire et des côtés plus intimes, au travers, notamment d’une galerie de portraits de son père, sa mère, son frère, sa sœur, son oncle, sa première et sa seconde femme et lui-même, bien sûr.
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