Le noyau dur des 'gilets jaunes' a manifesté aujourd'hui pour le 27e samedi consécutif, le gouvernement annonçant la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement il y a six mois, à une semaine des élections européennes AFP
"Il y a des briseurs de vie et des briseurs de vitres, regardez où est la violence","Macron impose, la France explose", pouvait-on lire sur les banderoles du cortège à Reims, où sont venus une cinquantaine de"black bloc", selon la mairie, qui fait état d'une vingtaine de vitrines brisées.
A Paris, les premiers"gilets jaunes" sont arrivés sur le parvis du Sacré Coeur à Paris vers 17h30, destination finale du cortège parisien parti de la Défense en début d'après-midi.
"Ceux qui ne nous comprennent pas pensent que nous en voulons toujours plus. Alors que nous voulons juste mieux vivre. Mais qui est capable de vivre avec 900 euros ? Quand j'entends Macron dire qu'il a fait sa part, je ne peux pas être d'accord, et ça me mobilise d'autant plus !", a réagi Virginie, secrétaire de direction venue à Montpellier, où ils étaient un millier.
"Le gouvernement va peut-être remporter cette manche mais on a semé des graines", jugeait à Toulouse, où ils étaient environ deux milliers, Aurélien, un inventoriste trentenaire"gilet jaune" de la première heure.
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