Ce texte explore les difficultés rencontrées par les coopératives viticoles françaises en raison de la surproduction, de la baisse de la consommation et des conditions climatiques. Il souligne les mesures prises pour faire face à la crise, telles que la restructuration, la diversification et les investissements dans des vins bio et innovants.
C’est une véritable hémorragie » selon Michaël Cousinet, président d’Univitis et responsable viticole à la FNSEA. 33 Loin des grands crus classés, elles regroupent des milliers de vignerons durement touchés par la crise du secteur, entre surproduction, baisse de la consommation et aléas climatiques : l’heure est à la restructuration ou la diversification pour de nombreuses coopératives viticoles .
En Nouvelle-Aquitaine, où la campagne d’arrachages de vignes cofinancée pour partie par l’État et l’interprofession va réduire d’environ les surfaces viticoles, Brulhois, dans le Lot-et-Garonne, un audit va être lancé pour trouver des pistes de sortie de crise aux coopératives viticoles de la région mises à mal par la baisse des ventes de vin et les arrachages. « Globalement, les coopératives ne vont pas plus mal que l’ensemble de la viticulture française, voire internationale, qui subit une crise durable », nuance cependant « La crise actuelle dépasse Univitis. Elle touche toute la filière », complète Michaël Cousinet, président d’Univitis et responsable viticole à la FNSEA 33. « Les stocks pléthoriques, la déconsommation de vin rouge, les intempéries climatiques et les récentes crises, comme le Covid, la guerre en Ukraine et l’inflation généralisée ont frappé durement les producteurs. » La structure des coopératives a plutôt permis « de faire tampon » en « puisant dans les réserves de trésorerie » pour garantir une rémunération aux vignerons ces quatre dernières années « très difficiles », estime M. Héraud en évoquant deux épisodes de gel en 2021 et 2023. Certaines cherchent à se diversifier, en mettant en avant des vins bio, en élargissant leur offre vers des produits innovants « Alors que le rouge se casse la figure, les vins blancs et rosés restent stables, le crémant progresse », signale M. Héraud. « Et ce ne n’est pas très compliqué pour nous de transférer des vignes en crémant puisqu’on peut le faire avec les cépages que l’on a aujourd’hui », abonde-t-i
Coopératives Viticoles Crise Agricole Viticulture Diversification Restructuration
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