Et la mention spéciale est pour Arthur Dreyfus, avec « La Troisième main ».
Quand il n’y en a plus, il y en a encore. Alors qu’on pensait la saison des grands prix littéraires d’automne derrière nous, voici que déboule le plus défricheur, le Wepler-Fondation La Poste, qui distingue chaque année « une prise de risque romanesque et un style exigeant ». Créé en 1998 par la fameuse libraire des Abbesses Marie-Rose Guarniéri le prix est soutenu, comme son nom l’indique, par la Fondation La Poste et la brasserie Wepler.
Neige Sinno, incontestable figure dominante de la rentrée littéraire avec « Triste Tigre », qui lui a valu le prix Femina. « La Troisième main », ce « roman picaresque à l’imagination fertile » selon notre critique, se présente comme le journal d’un adolescent bisontin blessé lors de la Première Guerre mondiale, à qui l’on greffe « un bras quasi entier » ayant appartenu à un soldat allemand.