Déjà fragilisés par un traité de libre-échange noué entre l’Union européenne et des Etats des Caraïbes, les agriculteurs de Martinique et de Guadeloupe craignent l’alliance économique décriée avec les pays sud-américains.
Déjà fragilisés par un traité de libre-échange noué entre l’Union européenne et des Etats des Caraïbes, les agriculteurs de Martinique et de Guadeloupe craignent l’alliance économique décriée avec les pays sud-américains.
«On nous entend peu car nous avons été un laboratoire pour ce type d’accord, au niveau des fruits et des légumes avec la ratification, en 2008, des accords de partenariats économiques UE-Cariforum», «Or, ces pays cultivent la même chose que nous, pour un coût moindre. La main-d’œuvre est moins chère qu’en France et sur le plan sanitaire, ils ont accès à des molécules que l’on a dû retirer»,. Le kilo d’igname, particulièrement consommée à Noël en Martinique comme en Guadeloupe, est vendu à moins de 1 euro lorsqu’il provient de République dominicaine.
«Pour la viande porcine, le contingent est de 25 000 tonnes pour l’Europe. Ce n’est donc pas très inquiétant pour l’Outre-Mer. Par contre, pour la viande de bœuf, on est à 160 000 tonnes et 180 000 tonnes sur la volaille. Cela sera nécessairement préjudiciable aux éleveurs locaux»,A l’inverse, les opportunités pour les agriculteurs des départements ultramarins d’écouler leurs marchandises vers les pays du Mercosur sont quasi nulles.
Martinique Agriculteurs-En-Colere
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