Les joueurs, entraîneurs et dirigeants français expriment de plus en plus de frustration envers les arbitres. Les supporters, quant à eux, accusent un complot sur les réseaux sociaux. La polémique s'étend aux directeurs sportifs et présidents présents au bord du terrain, exerçant une pression directe sur les arbitres. Le rôle de la VAR est également remis en question, accentuant plutôt le sentiment d'injustice.
Joueurs, entraîneurs et dirigeants expriment de plus en plus de frustration envers le corps arbitral. Sur les réseaux sociaux, les supporters parlent même de complot à chaque décision défavorable à leur équipe. Le rôle d'arbitre reste le plus ingrat sur un terrain, et personne ne semble vouloir trouver une solution pour faciliter la tâche des hommes en noir.
Ce chaos ambiant se ressent également dans les controverses liées aux directeurs sportifs et présidents présents au bord du terrain pour exercer une pression directe sur les arbitres. L'incident entre Mehdi Benatia et Olivier Létang lors de Marseille-Lille, le 14 janvier dernier, a montré une sanction étrange pour l'un et une mansuétude pour l'autre. Tout ceci pourrait être réglé en une décision simple : interdire l'accès au bord du terrain aux individus absents de la feuille de match, afin d'éviter tout brouhaha inutile. Cette zone devrait rester la chasse gardée des entraîneurs, de leur staff et des remplaçants.L'Olympique de Marseille, soucieux d'apporter la plus grande transparence après le but égalisateur de Luis Henrique et l'exclusion de son directeur du football, Mehdi Benatia, a décidé de diffuser la séquence. Malgré son instauration en 2018, l'arbitrage vidéo n'a pas permis de régler ce type de différends. Pire, la VAR a même plutôt accentué le sentiment d'injustice et d'incompréhension dans certains cas. La technologie a finalement plus divisé que rassemblé, et la pression s'est même accentuée. Exemple avec l'Olympique de Marseille : le club phocéen s'estime lésé sur de nombreuses situations depuis le début de saison et est monté au créneau après le nul (1-1) contre Strasbourg et un pénalty non accordé à Jonathan Rowe, quelques jours seulement après la défaite contre Lille. « Il y a une occasion nette de but et le joueur n'est pas en action de jouer le ballon, qu'est-ce qu'il faut de plus ? Jusqu'où on va arriver avec l'Olympique de Marseille ? Ce sont trop de décisions. Je ne viens pas me victimiser, mais on arrive à un moment où on ne peut pas accepter ça et je ne l'accepte pas. Chaque semaine, c'est la même chose. Je suis le président, j'ai des ambitions, toute l'équipe est frustrée, alors qu'est-ce qu'on doit faire pour changer cette dynamique ? » a soulevé de manière véhémente le président de l'OM.« L'OGC Nice est attaché à ce que la sérénité des débats de dimanche prochain ne soit pas emportée par cette tempête médiatique à l'égard de l'arbitrage lors des précédentes rencontres du club phocéen. Pour avoir été lourdement pénalisé lors de son déplacement à Lyon, le Gym n'entend pas en subir les conséquences à nouveau. » De quoi rajouter de l'huile sur le feu, en mettant presque de côté l'enjeu sportif entre deux équipes à la lutte pour la Ligue des champions. De son côté, la Direction technique de l'arbitrage reste sans réponse face à ces nombreuses invectives. La volonté de sonoriser les arbitres pour mieux les comprendre et éviter les dérapages sur le terrain a été repoussée en raison des difficultés financières actuelles du football français. Même la Ligue 2 est délaissée, puisque ce championnat ne dispose toujours pas de l'arbitrage vidéo, qui devait pourtant arriver sur ses pelouses en 2024. Les priorités sont ailleurs pour un football français qui pense d'abord à sa trésorerie avant de régler définitivement ces conflits sans fin d'arbitrage qui ne font qu'empoisonner les débats.
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