Sommé par la justice brésilienne de supprimer certains comptes accusés de diffuser des messages de haine de sa plateforme X, Elon Musk a qualifié ces restrictions de « censure ».
Le conflit entre Elon Musk et le Brésil s’intensifie. La Cour suprême fédérale du Brésil a ordonné, dimanche, àsont accusées d’avoir diffusé de fausses nouvelles et des messages de haine sous le gouvernement de l’ancien président d’extrême droite Jair Bolsonaro . Elles seraient associées à des mouvements d’extrême droite qui ont notamment publié du contenu lié aux émeutes du 8 janvier 2023.
et a annoncé qu’il ne respectera pas cette décision. Si X décide de désobéir à l’ordre, la justice brésilienne le menace d’une amende équivalant à environ 18 230 € pour chaque compte réactivé. Cela pourrait également entraîner la fermeture du bureau de X au Brésil, selon Musk, alors que le Brésil est le sixième pays avec le plus grand nombre d’utilisateurs actifs de l’application avec 21 millions personnes.
qui fait l’objet d’une enquête pour tentative de coup d’État présumé contre Lula, son principal rival politique.Lors de la visite d’Elon Musk au Brésil, en mai 2022, le président brésilien avait salué la volonté du patron de Tesla de racheter le réseau social X et d’accorder une liberté d’expression totale aux internautes, quitte à laisser cours aux discours extrémistes.
« C’est un premier contact, le début d’une relation amoureuse, je suis sûr qu’elle débouchera bientôt sur un mariage »Après le rachat de X, en octobre 2022, le milliardaire sud-africain a licencié pratiquement tout le personnel brésilien, laissant la porte ouverte aux influenceurs pro-Bolsonaro qui promouvaient de faux récits sur la fraude électorale.
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