Selon les autorités du canal de Suez, l’Egypte perdait entre 11 et 13 millions d’euros par jour de fermeture. EverGiven
La hâte du Caire à annoncer la fin du blocus se comprend : outre l’enjeu de fierté nationale, le pays tire une partie substantielle de ses revenus du canal qui, depuis 1869, relie la mer Rouge à la Méditerranée. Ses 190 kilomètres sont empruntés chaque jour par une cinquantaine de bateaux : pétroliers, gaziers, vraquiers chargés de céréales ou porte-conteneurs transportant toutes sortes de biens de consommation.
Le président de l’Autorité du canal de Suez, Ossama Rabie, a estimé que le trafic devrait mettreS’il se confirme que le blocage, suivi avec halètement dans le monde entier comme un feuilleton à rebondissements, est définitivement réglé, la partie va maintenant se jouer dans les cabinets d’assurances et les services juridiques des compagnies de fret, les indemnités de retard risquant de se chiffrer en centaines de millions d’euros.