La géographe Anouk Bonnemains retrace l'histoire des stations de haute altitude de cette vallée savoyarde, qui ont tout à gagner à s'éloigner du modèle centré sur les sports d'hiver.
La géographe Anouk Bonnemains est post-doctorante à l’université Savoie-Mont-Blanc . Elle a soutenu en 2015 une thèse sur la vulnérabilité et la résilience des stations de haute altitude de Tarentaise , au sein du laboratoire Edytem de l’USMB. Elle explique en quoi ces stations, jadis laboratoires d’un modèle axé sur le «tout ski», pourraient et devraient se réinventer.
Celles de première génération, comme Val-d’Isère, datent des années 30. Elles se sont développées autour de sites touristiques d’été, où la riche bourgeoisie avait l’habitude de venir en villégiature. Le domaine skiable des 3 Vallées a ensuite été impulsé sous le régime de Vichy. Après la Seconde
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