Dans une note urgente publiée dimanche soir à destination des professionnels de santé, la direction générale de la Santé (DGS) annonce « un renforcement spécifique » des mesures sanita
». En clair : les vaccins pourraient être moins efficaces contre ces deux variants, suspectés en outre de provoquer des réinfections, en raison de caractéristiques génétiques particulières.
Alors la DGS a décidé de renforcer le protocole sanitaire entourant les personnes contaminées par l’un ou l’autre de ces deux variants, identifiés par le séquençage de leur test PCR. Objectif : garder le contrôle deen contenant la propagation de ces variants au plus tôt dans la chaîne de contamination.
« Au début de la pandémie, les autorités sanitaires prescrivaient un isolement de quatorze jours. Un délai ensuite raccourci à sept jours en adoptant les mesures barrières, rappelle le Dr Jean-Paul Hamon, médecin généraliste dans les Hauts-de-Seine et président d’honneur de la.
, la DGS élève aussi le niveau de vigilance. Ils doivent ainsi « bénéficier d’un test PCR à J0, dès l’identification », précise-t-elle. Et même en cas de résultat négatif, elle insiste sur « l’importance de bien respecter la période de quarantaine de 7 jours depuis le dernier contact à risque et sur la nécessité de réaliser un test RT-PCR à J7, à l’issue de cette période ».
« En cas de symptômes, l’isolement immédiat et la réalisation d’un test dans les plus brefs délais sont indispensables », rappelle santé publique France.