L'enseigne Tran, fondée en 1990 à Dijon par Pheng Tran, s'est imposée comme une institution locale, incarnant à la fois la tradition culinaire asiatique et une histoire familiale marquée par le courage et la résilience. Après des épreuves difficiles en Asie, la famille Tran a trouvé refuge en France, avant de s'installer à Dijon et de partager sa passion pour la cuisine asiatique.
Depuis 35 ans, l'enseigne Tran incarne la tradition culinaire asiatique à Dijon , mais aussi une histoire familiale marquée par le courage, la résilience et le travail. Fondée en 1990 à l'ouverture du centre commercial de la Toison d’Or par Pheng Tran, la marque s’est imposée au fil du temps comme une véritable institution locale. \L’histoire de la famille Tran débute à Phnom Penh, au Cambodge, où Pheng Tran, alors âgé de 11 ans, vivait avec ses parents et ses frères et sœurs.
En 1975, leur quotidien bascule avec l’arrivée des Khmers rouges. « La famille a dû fuir la capitale et s’est retrouvée en camp de travail forcé », raconte Jimmy Tran, l’un des fils de Pheng. « Mes grands-parents ont réussi à s’échapper grâce à leur maîtrise du vietnamien, mais une partie de la famille n’a malheureusement pas eu cette chance. » Après un exil au Vietnam puis à Singapour, la famille trouve finalement refuge en France grâce aux efforts de la grand-mère et d’une tante, parties les premières en 1975, à l’époque des boat people. « Elles ont travaillé dans la confection de vêtements avant que mon père, ses frères et mon grand-père ne les rejoignent » précise Jimmy. La famille s’installe dans le 13e arrondissement de Paris, où elle ouvre son premier restaurant en 1979. \Arrivé en France à 14 ans, Pheng Tran parvient à se lancer dans des études d’hôtellerie et de restauration. En 1990, il décide de poser ses valises à Dijon et d’y ouvrir le premier restaurant Tran au centre commercial de la Toison d’Or. « C’était une véritable aventure familiale » confie Jimmy. L’enseigne connaît rapidement le succès, portée par la qualité de ses plats et l’ambiance chaleureuse qui y règne. Une deuxième adresse voit le jour rue Odebert, mais elle fermera par la suite. Loin de se décourager, Pheng Tran se concentre sur le développement de son restaurant historique, qui devient une référence à Dijon. \Depuis quelques années, Julien et Jimmy Tran ont repris les rênes de l’entreprise. « J’ai quitté Paris et mon travail dans la finance pour revenir à Dijon avec un objectif clair : redorer l’image de la restauration asiatique. » explique Jimmy. La fratrie entreprend une refonte complète du concept, allant de l’identité visuelle à la qualité du service. « Il y avait trop d’amalgames, il fallait moderniser et mettre en avant nos valeurs. » Sous leur impulsion, l’enseigne Tran s’est étendue et compte aujourd’hui huit restaurants, dont un à Rennes, ouverts exclusivement « en propre, nous ne travaillons pas en franchise, car nous voulons garder un contrôle total sur la qualité » souligne Jimmy. « L’expérience client est notre priorité.
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