Sous le nom « L’Espagne en liberté », le gouvernement du socialiste Pedro Sanchez ouvre une année de commémorations, cinquante ans après la mort du dictateur, le 20 novembre 1975. Une période que l’école et la société ont du mal à affronter sereinement.
La question paraît incongrue à plusieurs adolescents, sortis en trombe à la fin des cours d’une école publique du centre de Madrid. D’emblée, la volonté du gouvernement socialiste de choisir la mort de Franco , le 20 novembre 1975, pour aborder la transition démocratique au cours de débats, d’expositions et d’activités éducatives tout au long de l’année 2025, semble mal perçue par cette génération.
« Plus on en parle, mieux c’est pour ces adolescents qui considèrent cette période comme lointaine. » Néstor Banderas, 34 ans, a donné des cours pendant dix ans au collège et au lycée à Valence, en majorité dans des établissements publics, avant d’enseigner à l’université locale. Il est convaincu queDans leur propre ville, ils ignoraient que les arènes avaient servi de camp de concentration. »L’organisation du cursus scolaire et la gestion de l’éducation par les régions autonomes ne facilitent pas la tâche.
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