Découvrez l'Espace Biodiversité de Monsanto, un havre de paix niché au cœur de Lisbonne. Ce lieu unique, accessible uniquement sur rendez-vous, offre un aperçu fascinant de la flore et de la faune qui ont pris racine sur ce terrain autrefois dépourvu d'arbres.
Bercés par le chant des oiseaux, nous marchons sur un authentique tapis de mousse à l’ombre des chênes-lièges et des pins. Nous avons laissé derrière nous un lac artificiel rempli d’espèces animales à observer et qu’on ne peut traverser que par un pont de bois. Nous sommes au mois d’octobre et ce chemin idyllique se trouve en pleine ville de Lisbonne – dans l’Espace Biodiversité , un lieu clôturé qui occupe 16 des 1 045,3 hectares du parc forestier de Monsanto .
Accessible uniquement sur rendez-vous, il abrite une flore et une faune qui représentent des reliques de la biodiversité. Rien de tout cela n’existait à cet endroit il y a quatre-vingt-dix ans. C’est en effet il y a près de cent ans qu’on a décidé de créer une forêt sur des terrains plus ou moins abandonnés et pratiquement dénués d’arbres. Avec ses plus de 1 000 hectares, le parc de Monsanto, qui est devenu le grand poumon de Lisbonne, occupe actuellement près de 10,4 % de la superficie de la ville.siècle de planter des arbres sur les collines de Monsanto et les premiers projets ont fait leur apparition dans les années 1920. “L’idée, c’était de créer un lieu où les gens pourraient jouir de la qualité de la nature et faire du sport en plein air”, explique Fernando Louro. Ce technicien de la direction de l’environnement, de l’énergie et du changement climatique de la municipalité de Lisbonne travaille au parc forestier de Monsanto depuis plus de quarante ans. L’inspiration venait de doctrines européennesnovembre de cette année-là est promulgué un décret-loi qui ordonne la création du parc forestier de Monsanto et en attribue la réalisation à la municipalité de Lisbonne, sous le contrôle du gouvernement. C’est l’acte de naissance officiel du parc. “Il n’y avait pas d’arbres à Monsanto. Il y en avait dans la Mata de São Domingos et dans les fermes de loisirs”, raconte Fernando Louro. Les zones basses comprenaient de vieilles terres agricoles qui étaient toujours plus ou moins exploitée
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