Violences conjugales : «Khadija se distingue car elle a osé porter plainte» Depuis six mois, Khadija se bat pour obtenir réparation, et enfin assister à ce procès dont elle a tant besoin pour se reconstruire ⤵️
La Cour de cassation examinait ce mercredi une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par une femme victime de violences et de viols conjugaux, qui assure n’avoir pas été convoquée au procès de son ex-conjoint et demande à faire appel de l’acquittement de ce dernier pour les accusations de viols.Virginie BalletC’est la première fois qu’elle met les pieds au sein du palais de justice de Paris.
«C’est en cour d’assises que j’aurais voulu pouvoir aller. J’espère être écoutée, et surtout, être crue» , explique Khadija. Ce mercredi, c’est la Cour de cassation qui examinait la question prioritaire de constitutionnalité soulevée par la jeune femme et ses conseils. On pourrait la résumer ainsi : une partie civile peut-elle être autorisée à faire appel d’un verdict aux assises, si des dysfonctionnements majeurs l’ont empêchée d’assister à l’audience ? En l’état actuel du droit français, seul le condamné ou le parquet le peuvent.