Le réalisateur Jean-Luc Godard, décédé à 91 ans ce mardi, a eu recours au suicide assisté, en Suisse. Une pratique qui ne fait pas l'unanimité en Europe. Et particulièrement en France, où le sujet ressurgit…
Il existe une voie pour une application éthique d'une aide active à mourir, à certaines conditions strictes avec lesquelles il apparaît inacceptable de transigerParmi ces conditions strictes, le comité souligne notamment que l'assistance au suicide devra être ouverte aux personnes majeures, atteintes de maladies graves et incurables provoquant des souffrances physiques ou psychiques, réfractaires et dont le pronostic vital est engagé à moyen...
Conscients de la complexité du sujet, les membres du comité d'éthique ont également insisté sur la nécessité absolue d'un débat national. Lundi, le président de la République a annoncé le lancement d'une consultation citoyenne sur la fin de vie qui rendra en mars ses conclusions en vue d'un éventuel changement de «» d'ici à la fin 2023.
tels que la Belgique ou les Pays-Bas, où la législation a changé ces dernières années pour autoriser l'euthanasie de manière très encadrée.On l'oublie parfois, mais Jean-Luc Godard n'était pas seulement français. Il était également suisse. Ses parents s'étaient installés, bien avant sa naissance, en pleine Première Guerre mondiale, au bord du lac Léman.