Le procès Bygmalion débute mercredi. Jérôme Lavrilleux, ancien cadre de l'UMP, y comparaîtra, aux côtés de Nicolas Sarkozy, dont il fut le directeur-adjoint de la campagne présidentielle en 2012. L'ex-député européen est l'invité ce samedi du Rendez-vous de notre journaliste Apolline de Malherbe.
Le procès Bygmalion débute mercredi. Jérôme Lavrilleux, ancien cadre de l'UMP, y comparaîtra, aux côtés de Nicolas Sarkozy, dont il fut le directeur-adjoint de la campagne présidentielle en 2012. L'ex-député européen est l'invité ce samedi duJérôme Lavrilleux a été un temps directeur du cabinet de Jean-François Copé.
, un dossier dans lequel la justice soupçonne un financement illégal de la campagne à travers une surfacturation des prestations de la société.Quelques-jours avant l'ouverture du procès mercredi devant le Tribunal correctionnel de Paris, lors duquel il comparaîtra aux côtés de Nicolas Sarkozy et douze autres prévenus, Jérôme Lavrilleux était l'invité dude notre journaliste Apolline de Malherbe diffusé ce samedi.
"Je suis hors de ma vie depuis sept ans. Ça fait sept ans où il n'y a pas une journée sans qu'on me parle de ça. Il y a sept ans, j'ai perdu mon boulot. Il y a sept ans, j'ai perdu tout mon réseau social, tout mon environnement social et professionnel. Il y a sept ans, 98% des gens qui me parlaient ont arrêté de me parler", a-t-il égrené.
Jérôme Lavrilleux est ensuite revenu sur une anecdote qui lui est particulièrement douloureuse:"Il y a sept ans, on a coupé mon téléphone portable sans préavis. Il y a sept ans, une journaliste a frappé chez mes parents, mon père a ouvert, elle a tendu le micro : ' Ça fait quoi d'avoir un fils voyou ?', alors que je n'avais pas été entendu, pas jugé".