Nous avons interrogé Alexandra Murcier, diététicienne-nutritionniste spécialisée en fertilité, sur les aliments et boissons à privilégier ou au contraire à proscrire quand on souffre du syndrome des ovaires polykystiques.
Le syndrome des ovaires polykystiques est un dérèglement hormonal qui touche environ une femme sur dix en âge de procréer. Il se manifeste par la présence de follicules qui se développent sur les ovaires, ce qui entraîne des troubles du cycle menstruel et une diminution de la fertilité. C’est une pathologie hormonale qui créée une résistance à l’insuline.
Outre les ingrédients, de bonnes habitudes sont à mettre en place concernant la façon dont vous vous alimentez si vous souffrez de SOPK. Si les spécialistes invitent toujours à manger le plus lentement possible pour être plus à l’écoute de sa satiété et de privilégier les repas à heure fixe pour éviter les variations de glycémie, il est encore plus important de respecter ces deux paramètres chez femmes atteintes de SOPK.
Quid des compléments alimentaires ? Si malgré tous ces ajustements, votre glycémie continue de n'en faire qu'à sa tête, n’hésitez pas à avoir recours à des compléments alimentaires. « Je conseille le chrome, en dosage de 400 mg par jour », précise Alexandra Murcier. Si vous cherchez à tomber enceinte, le Myo-Inisitol est particulièrement adapté.
Il a notamment été prouvé scientifiquement que le régime cétogène permettrait d’améliorer la fertilité chez ces patientes, notamment en les aidant à perdre du poids et à retrouver une ovulation régulière. De manière générale, si vous essayez de tomber enceinte, Alexandra Murcier recommande des apports suffisants en vitamines B9.
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