Amine, un lycéen de 16 ans a été poignardé à mort en décembre 2020 à la Cité Gély, un fief gitan qui est aussi un haut lieu du trafic de stupéfiants en centre ville. L’accusé, alors âgé de 17 ans, nie les faits devant la cour d’assises des mineurs de l'Hérault, où le huis clos a été levé.
"Aujourd’hui, je suis convaincue que c'est l’accusé qui a porté le coup de couteau. Et je trouve dommage qu'il n'assume pas jusqu’au bout : cela m'aurait permis de soulager mon cœur, et peut-être de pardonner".
"Là-bas, ils sont violents envers nous, c’est déjà arrivé qu’ils nous frappent, qu’ils nous menacent avec des armes" raconte-t-il. En fugue d'un centre éducatif renforcé, il gagne ainsi 80 € par jour, alors qu'il est recherché pour l'incendie d'un bus à Nanterre, à l'été 2020. Au lendemain du crime, qu'il nie, il a fui en Espagne.