Incarcéré depuis le 11 juillet, le metteur en scène iranien avait eu le temps de monter son dernier film, « Aucun ours ». Dans cette petite merveille d'impertinence, le cinéaste joue son propre rôle et fait l'éloge de toutes celles et ceux qui luttent pour l'émancipation.
Armé de sa seule caméra, il filme inlassablement son pays tant aimé, l’Iran, et continue ainsi à opposer la force de son cinéma aux religieux fanatiques comme aux bureaucrates zélés de la République islamique.
Depuis ses débuts, en 1995, avecune fable délicieuse sur une gamine têtue prête à tout pour s’acheter un poisson rouge, Jafar Panahi n’a d’autre sujet que les dures réalités de son pays natal, et il en paie le prix fort… Dansen 2000 , il dressait le portrait de plusieurs héroïnes confrontées à la violence d’une société liberticide.
France Dernières Nouvelles, France Actualités
Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.
« Aucun ours » : Jafar Panahi, un résistant en IranEn détention depuis le 11 juillet, le cinéaste iranien se met en scène dans la peau d'un réalisateur en lutte contre les interdits. Un éloge poignant de la liberté.
Lire la suite »
« Aucun ours », le nouvel acte de résistance de Jafar PanahiEmprisonné depuis le mois de juillet à la prison d’Evin, le cinéaste avait tourné auparavant un film clandestinement, plaçant la question de l’exil au cœur de plusieurs récits entrecroisés.
Lire la suite »
« Aucun ours » ne fera taire le cinéaste iranien Jafar PanahiJafar Panahi, cinéaste emprisonné en Iran, incarne son propre rôle dans « Aucun ours » en salle ce mercredi
Lire la suite »
Jafar Panahi, un cinéaste indestructible en IranAprès des années à tourner clandestinement, le réalisateur est retourné en prison. Alors que sort son film « Aucun ours », son fils raconte.
Lire la suite »
En salle. “Aucun ours”, le nouveau chef-d’œuvre du cinéaste iranien Jafar Panahi[Réveil ⏰] 🎦 Le nouveau film de Jafar Panahi a été tourné en secret, sans moyens, et se révèle un bijou de minimalisme virtuose. Le cinéaste iranien joue avec la censure et la métaphore pour brosser le tableau d’une société au bord de l’asphyxie. ⬇️
Lire la suite »
Puissant, clandestin, intime… Les sorties cinéma du 23 novembre« Saint Omer » d’Alice Diop, « Aucun ours » de Jafar Panahi, « Les miens » de Roschdy Zem, « She said » de Maria Schrader : voici la sélection des films que La Croix a vus pour vous cette semaine.
Lire la suite »