Incendie à Saint-Brevin : 'Ce sont les mêmes militants anti-réfugiés que ceux de Callac'

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Incendie à Saint-Brevin : 'Ce sont les mêmes militants anti-réfugiés que ceux de Callac'
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Les menaces de militants identitaires et l'incendie de son domicile, en raison de sa volonté d'accueillir des immigrés, ont conduit le maire (DVD) de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) à démissionner. Des pressions identiques à celles qui avaient contraint l'édile de Callac (Côtes-d'Armor) à renoncer à un projet similaire porté par le Fonds de dotation Merci. Chloé Freoa, co-directrice de la structure, revient sur cet épisode auprès de « Marianne ».

L'affaire a entraîné des torrents de réactions. Ce mercredi 10 mai, le maire divers droite de Saint-Brevin-les-Pins , Yannick Morez, a annoncé sa décision de démissionner et même de quitter sa ville. La raison ? Des menaces de militants identitaires et sa maison, ainsi que ses voitures, retrouvés incendiées, sur fond d'opposition à un projet de transfert d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile dans sa ville.

Dans la commune bretonne, la volonté des élus d'accueillir des immigrés afin de revivifier leur territoire n'avait pas été brisée par le passage à l'acte des opposants. Mais les activistes d'extrême droite, à coups de pressions et de menaces quotidiennes, avaient tout de même contraint l'édile de gauche de Callac, Jean-Yves Rolland, à abandonner son initiative.

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