Tristan de Gueyer-Maarawi est arbitre et chef d'entreprise. Il nous explique comment ses deux activités se nourrissent mutuellement.
Pour 89% des recruteurs, être arbitre constitue un plus en matière d’employabilité. Selon une enquête La Poste-Odoxa réalisée en septembre dernier, l’arbitrage nécessite en effet des qualités comportementales très utiles en l’entreprise. Tristan de Gueyer-Maarawi a commencé cette activité à l’âge de 15 ans et l’exerce à haut niveau, depuis une dizaine d’années, dans l’univers du basket-ball professionnel.
Cela fait partie de ce travail de longue haleine auquel nous sommes soumis. Il faut d’abord être capable d’accepter de se tromper : nous ne sommes pas parfaits ! Il faut aussi savoir se remettre en question, pour reconnaître et apprendre de ses erreurs… C’est un travail sur soi, qui porte sur la compréhension et la gestion des émotions. On peut se tromper durant un match et partir avec ce sentiment désagréable.
Sur le terrain, nous devons assumer nos décisions et les porter : nous devons montrer notre certitude. Notre communication non verbale est très importante, tout comme la manière dont nous sifflons : un coup de sifflet doit bien tomber et n'être ni trop faible ni trop tardif. Pour y arriver, un arbitre doit être dans le présent, tout le temps du match : si l’on n’est pas dans le moment, on s’expose à des erreurs, nos décisions sont plus contestables...