L'émergence de puissants outils de création avec une intelligence artificielle fascine le monde de l'art, mais suscite également des questions sur ses limites et ses dangers.
Dans l'immense salle de spectacle, le suspense est finalement vite levé par un responsable d'Adobe, David Wadhwani. La compagnie va également proposer des alternatives"magiques" dans ses outils de création, notamment pour concevoir de nouvelles polices d'écriture. L'annonce reçoit son lot de clameurs et soulève immédiatement de nouvelles questions.
Car l'outil n'est pas si magique qu'il le prétend. Designer dans l'entreprise de création Monotype, également présente à Los Angeles, Terrance Weinzierl estime que les modèles d'IA générative créent surtout des oeuvres"vides et artificielles". Rien de nature à concurrencer la vision et la sensibilité humaines. Ou tout bonnement le talent.
D'abord pour des questions éthiques. Dall·E 2 appartient à une société privée. Son outil repose sur un modèle de langage qui permet à la machine de reconnaître du texte et son sens . Il utilise l'un des plus avancés au monde, le GPT-3 d'OpenAI, sortie en mai 2020.