Jusqu’ici, la Russie a plutôt réussi à contourner l’embargo en vendant son brut à d’autres que les alliés de l’Ukraine. Mais la nouvelle salve de sanctions sur ses produits pétroliers devrait davantage perturber Moscou, car son principal acheteur de gazole, avant la guerre, était l’Union européenne. Explications
Après deux mois d’embargo de l'Union européenne sur le brut russe et de plafonnement de son prix par le G7, l’Occident espère que ses nouvelles sanctions, visant les produits pétroliers, vont frapper plus fortUn second embargo de l’UE, sur les achats de produits pétroliers russes par voie maritime cette fois, couplé à un prix plafond de ces produits appliqué par les pays du G7, est entré en vigueur dimanche, s’ajoutant aux sanctions en place...
Ces sanctions devraient être « beaucoup plus perturbantes » pour le Kremlin, car les Occidentaux visent désormais la production de carburants, notamment le gazole, assène Stephen Brennock, analyste chez PVM Energy.En 2022, avant le début de la guerre, l’UE était le principal acheteur de gazole russe, pour près de 700 000 barils par jour, plus de la moitié de ses importations totales.
La Russie pourrait alors n’avoir d’autre « choix que de raffiner moins de carburant, ce qui devrait entraîner une baisse de la production de brut » du pays, selon l’analyste.En parallèle de l’embargo, les pays du G7, ainsi que l’Australie, ont annoncé vendredi dans un communiqué commun s’être entendus pour plafonner le prix des produits pétroliers russes.
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