L’UAW (United Auto Workers), le syndicat des travailleurs de l’industrie automobile américaine, menace d’étendre la grève déjà en cours chez les trois principaux constructeurs des États-Unis. Créée en 1935, cette organisation syndicale a l’habitude de mener des conflits et des négociations.
. Depuis sa création en 1935, l’UAW, qui regroupe 146 000 membres, a mené de nombreux conflits sociaux.L’UAW a été créé en 1935 à Detroit, capitale historique de l’industrie automobile américaine. Le nouveau syndicat obtient ses premiers succès dès 1936 avec une grève qui pousse General Motors à reconnaître son existence.
de cinq ans avec General Motors qui accorde aux travailleurs un certain nombre d’avantages sociaux en échange de l’arrêt des grèves.General Motors se retrouve paralysé par une grève qui dure presque deux mois, partie de deux usines de Flint , autre bastion historique de l’industrie automobile. Par ricochet, 27 des 29 sites de montages du constructeur en Amérique du Nord sont mis à l’arrêt.
Pour les observateurs des mouvements sociaux aux États-Unis, ce conflit fait date dans l’histoire syndicale américaine. En mettant 200 000 travailleurs en chômage technique, le conflit aurait coûté à General Motors 2,2 milliards de dollars et aura pesé sur l’économie américaine dans son ensemble.par 48 000 employés du 16 septembre au 25 octobre 2019, l’UAW arrache à General Motors des augmentations salariales.
En échange de l’accord ratifié par la majorité des grévistes, le constructeur obtient de son côté le feu vert à la fermeture déjà annoncée de trois usines. Mais le conflit lui a coûté, une nouvelle fois, environ 2 milliards d’euros.
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