Trois mois après le début du mouvement des gilets jaunes, le Conseil de l'Europe a appelé à «suspendre l'usage du LBD dans le cadre des opérations de maintien de l'ordre» en France afin de «mieux respecter les droits de l'Homme». «Le Conseil d'Etat a estimé que les armes de type LBD étaient pleinement adaptées aux situations dans lesquelles elles ont été employées», a cependant observé le gouvernement français dans une réponse officielle.Au 4 février, 2 060 manifestants ont été blessés, dont 69 considérés en «urgence absolue», ainsi que 1 325 membres des forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur, indique le Conseil de l'Europe dans un communiqué.La commissaire invite également les autorités à ne pas apporter de «restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique» à travers la proposition de loi controversée «anticasseurs» adoptée début février par l'Assemblée nationale. Dunja Mijatović, dont les recommandations s'appuient sur une visite à Paris effectuée en janvier, suggère également de renoncer à «ériger en délit la dissimulation volontaire 'sans motif légitime' de tout ou partie du visage au sein ou aux abords immédiats d'une manifestation».Le texte doit retourner au Sénat le 12 mars pour une deuxième lecture, le gouvernement souhaitant une adoption définitive rapide.
», a cependant observé le gouvernement français dans une réponse officielle.», ainsi que 1 325 membres des forces de l'ordre, selon des chiffres du ministère de l'Intérieur, indique le Conseil de l'Europe dans un communiqué.restrictions excessives à la liberté de réunion pacifiqueadoptée début février par l'Assemblée nationale.
ériger en délit la dissimulation volontaire"sans motif légitime" de tout ou partie du visage au sein ou aux abords immédiats d'une manifestation»Le texte doit retourner au Sénat le 12 mars pour une deuxième lecture, le gouvernement souhaitant une adoption définitive rapide. Pour la première fois depuis le début du mouvement les autorités ont dû communiquer des données sur l'utilisation des trois armes les plus dangereuses. Au 4 février, les forces de l'ordre déclarent 12 122 tirs de LBD, 4 942 tirs de grenades de désencerclement et 1 428 de GLI-F4.