Les salariés du siège parisien sont appelés à la grève pour contester la suppression programmée des journaux télévisés nationaux de France 3.
« Comme définition du local et de la proximité, ça me fait doucement rigoler », commente Serge Cimino. Et les syndicats s'inquiètent des implications en termes de gestion du personnel, puisque cela pourrait amener certains salariés travaillant actuellement à Paris à déménager en province.
« Plus de 1 000 personnes sont directement concernées par cette réforme, qui va toucher la nature même de leur activité », assure Serge Cimino. « Au fil de l'eau, des départs, des mobilités, l'idée est de diminuer » les effectifs, craint Pierre Mouchel, de la CGT. En juillet, Delphine Ernotte avait affirmé que Tempo n'obéissait « pas à une logique d'économies ».