Après des années de négociations, un accord pour le rapatriement de Serge Atlaoui, un Français condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, a été signé. Son arrivée en France est prévue pour le 4 février.
L'artisan soudeur mosellan, Serge Atlaoui , a été arrêté en Indonésie en 2005 pour trafic de drogue et condamné à mort en 2007. Malgré ses protestations d'innocence, affirmant qu'il n'était qu'un installateur de machines industrielles dans une usine qu'il croyait être une usine d'acrylique, il a été condamné à la peine capitale par la Cour suprême indonésienne.
Sa situation a attiré l'attention de l'opinion publique française et du gouvernement, qui ont mené une campagne intense pour son rapatriement. Le sort de Serge Atlaoui a été suspendu à plusieurs reprises, notamment en 2015, lorsqu'il devait être exécuté aux côtés de huit autres condamnés. Le sursis a été obtenu après que la France a intensifié la pression sur l'Indonésie. Atlaoui, en mauvaise santé, a suivi un traitement médical dans un hôpital de Jakarta jusqu'à récemment. Après des années de négociations, un accord pour le transfèrement de Serge Atlaoui vers la France a été signé vendredi par les ministres indonésien des Affaires juridiques et des Droits humains, Yusril Ihza Mahendra, et français de la Justice, Gérald Darmanin, par visioconférence. Son arrivée en France est prévue pour le 4 février. Une fois sur le sol français, le sort de Serge Atlaoui sera déterminé : maintien en prison, peine alternative ou libération. Cette affaire illustre la complexité des relations internationales et les défis liés à la lutte contre la drogue, mettant en lumière la pression exercée par les États sur les autres pays pour protéger leurs ressortissants condamnés à mort
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