Un accord dans la douleur a été trouvé pour les 73 salariés licenciés, après la signature du plan de sauvegarde de l’emploi avec le groupe Euralis, vendredi 24 janvier. Les conditions financières passent très mal
Un accord dans la douleur a été trouvé pour les 73 salariés licenciés, après la signature du plan de sauvegarde de l’emploi avec le groupe Euralis, vendredi 24 janvier. Les conditions financières passent très malougié, clap de fin ? Peut-être pas. Malgré la signature de l’accord entre Euralis, le groupe à qui appartient l’entreprise de Sarlat , et les représentants syndicaux, il pourrait y avoir quelques surprises.
Le 20 novembre, les salariés apprenaient, par voie de presse, que l’usine du Périgord noir allait fermer, entraînant le licenciement de tout le personnel, soit 73 employés. Une grève de quasiment un mois a alors paralysé le site, avant l’ouverture des négociations et, donc, la signature du plan de sauvegarde de l’emploi , vendredi 24 janvier.
Pour chaque année passée dans l’usine, chaque salarié recevra la somme de 450 euros. « On est tombé face à des rochers, assure la syndicaliste. Pas une once d’empathie pour les salariés, rien. » Elle ne goûte que très peu les arguments avancés par la direction au sujet des difficultés de la filière.La représentante du personnel va plus loin. « Heureusement qu’on a fait grève, glisse-t-elle.
En tout cas, elle tient à saluer les soutiens dont ses collègues et elle ont pu bénéficier. « Les gens étaient avec nous, et ça fait chaud au cœur », assure-t-elle. Pourtant, comme les abonnements, ils permettent de soutenir le travail des 250 journalistes de notre rédaction qui s'engagent à vous proposer chaque jour une information de qualité, fiable et complète.
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