Depuis le retrait de Washington de l’accord sur le nucléaire iranien, Donald Trump a envenimé la situation en alternant les menaces belliqueuses et les allusions sitôt démenties à un possible dialogue.
S’il n’a pas encore accusé nommément l’Iran pour sa responsabilité supposée dans les attaques de drones visant l’Arabie Saoudite, Donald Trump n’a pas hésité à dégainer sa rhétorique guerrière.a tweeté le président américain dimanche, tout en indiquant attendre les conclusions de Riyad. Le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, a pour sa part ouvertement accusé l’Iran dès samedi.
En face, Téhéran ne reste pas impassible. Début septembre, le président Hassan Rohani a annoncé de nouvelles dérogations à ses engagements prévus par le JCPOA, que les signataires restants tentent de sauvegarder. C’est la troisième fois que l’Iran le viole en réplique aux sanctions américaines. Rohani a
. Outre ces violations, Téhéran est accusé d’avoir attaqué des tankers en mer d’Oman, et abattu fin juin un drone de surveillance américain. C’est d’ailleurs à la suite de cet épisode que Trump a approuvé une frappe contre l’Iran, usant du même vocabulaire va-t-en-guerre que dimanche. Avant d’y renoncer au dernier moment, jugeant la réponse disproportionnée.
France Dernières Nouvelles, France Actualités
Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.
Les Etats-Unis « prêts à riposter » aux attaques contre le pétrole saoudienDans un tweet, Donald Trump a déclaré « attendre » des informations de la part de l’Arabie saoudite
Lire la suite »
L’eau pétillante alcoolisée cartonne aux Etats-UnisMoins de sucre, plus de parfums, et des ventes qui explosent les compteurs
Lire la suite »
Iran-Etats-Unis : à leurs risques et barilsAttaque contre des sites pétroliers saoudiens par des rebelles yéménites, énième arraisonnement de tanker dans le détroit d’Ormuz… La tension ne cesse de monter au Moyen-Orient, attisée par les dissensions entre Washington et Téhéran.
Lire la suite »
« S'il y a une récession aux Etats-Unis, elle ne sera pas particulièrement forte »Robert Shiller, professeur à Yale et Prix Nobel d'économie, ne partage pas le pessimisme ambiant sur l'économie américaine et le risque de plongeon des marchés. Une éventuelle récession serait gérable à ses yeux. Wall Street et l'immobilier ont connu des épisodes d'exubérance plus marqués par le passé.
Lire la suite »