C'est de plus en plus mal parti pour l'union à gauche aux prochaines européennes . Après le Parti communiste, la semaine dernière, Benoît...
C'est de plus en plus mal parti pour l'union à gauche aux prochaines européennes . Après le Parti communiste, la semaine dernière, Benoît Hamon, le fondateur de Génération. s, a présenté ce mardi « sa » liste de candidats pour le scrutin du 26 mai prochain. Plus précisément, trente premiers noms issus de Génération. s, le mouvement qu'il dirige depuis son départ du PS .
La tâche s'annonce rude. L'ancien ministre de l'Education est actuellement crédité de 3 à 4 % d'intentions de vote, c'est-à-dire sous la barre des 5 % qu'il lui faut absolument franchir pour disposer d'au moins un siège au Parlement européen. Ce qui n'est pas le cas du PS qui pourrait rallier 5 à 6 % des suffrages sur son seul nom, selon les sondages.
Les négociations vont bon train en vue d'une alliance. Une campagne d'affichage commune est même en cours de réalisation. Cette initiative n'a toutefois pas l'heur de plaire à tout le monde au PS. Certains socialistes n'imaginent pas leur parti ne pas conduire une liste autonome. Beaucoup veulent croire aussi que Benoît Hamon n'ira pas au bout compte tenu du coût de la campagne.