Édito ✒️ Matignon : et si c’était JLMelenchon… Si, pour la première fois, l'axe de la coalition progressiste s'établit à la gauche de la gauche, l'espoir suscité par une cousinade de gauche ne saurait suffire à conquérir le pouvoir.
Celui que l’on accusait de condamner la gauche à l’errance a tendu la main à ses frères ennemis. Pas à n’importe quelles conditions, bien sûr. Préalablement broyés par la logique présidentielle, écologistes, socialistes et communistes ont dû reconnaître son capitanat. A eux quelques dizaines de circonscriptions prenables pour sauver leurs maisons du néant politique et de la ruine financière.
Et dire qu’on le voyait prendre sa retraite à 70 ans !En treize jours de tractations scrutées par les médias est ainsi née la Nouvelle Union populaire écologiste et sociale . Un accord attendu par le peuple de gauche – et notamment la jeune génération – qui avait donné l’impulsion en optant pour le vote utile en faveur de Mélenchon dès le premier tour de la présidentielle.