Les salariés demandent des augmentations de 10% en raison des profits exceptionnels des pétroliers. La direction de TotalEnergies tente habilement d'infléchir le rapport de force ⤵️
Un premier pas vers la résolution du conflit,"sous réserve de la fin des blocages des dépôts et de l'accord de l'ensemble des partenaires sociaux", indique encore TotalEnergies. De son côté, la CGT reste sur la défensive :"On n'a pas de date de négociation, pas de première proposition.
Le bras de fer entre directions et syndicats se poursuit donc et chacun tente de jouer son avantage pour infléchir le rapport de force dans l'opinion publique. Ainsi, dans la communication de dimanche, TotalEnergies n'a pas hésité à brandir dans le détail la rémunération de ses agents de raffinerie.
Du côté d'Esso-ExxonMobil, où les négociations ont commencé le 20 septembre au lieu du mois de décembre, la direction a elle aussi rappelé dimanche les propositions faites aux syndicats et le fait que"l'accord salarial de 2022 et la proposition pour 2023 cumulés reviendrait à une évolution globale des salaires de 10,7% plus 4000 euros de prime". Les syndicats eux, n'en démordent pas.
"Les profits colossaux dégagés chaque année doivent non seulement être mieux répartis entre toutes et tous par des augmentations salariales", estimait la centrale.