L'autoritaire président turc a donné plus de cent meetings en deux mois pour aider son parti dans des élections cruciales. Mais le revers semble terrible.
Sous la menace d’un vote sanction lors de cette élection qu’il a présentée comme vitale pour la “survie de la nation”, Recep Tayyip Erdogan a pesé de tout son poids dans la campagne, tenant plus de 100 meetings en moins de deux mois.
Signe toutefois qu’il ne laissera pas lui échapper les deux principales villes du pays sans coup férir, l’AKP a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi qu’il déposerait des recours pour réexaminer la validité de dizaines de milliers de bulletins considérés comme nuls.
Mais alors que sa coalition a perdu des grandes villes comme Antalya et Adana , en plus d’Ankara, le chef de l’Etat a reconnu qu’il allait devoir “corriger des faiblesses”. Les résultats obtenus par l’opposition à Ankara et Istanbul sont d’autant plus remarquables que l’AKP a bénéficié d’une visibilité écrasante dans les médias, pour la plupart contrôlés par le pouvoir.
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