Il existe une forte attente de démocratie chez les salariés du secteur privé, selon un sondage de l’Institut Bona fidé. Ceux-ci préfèrent des formes plus directes de démocratie à la représentation syndicale, et aspirent à davantage d’autonomie dans l’organisation de leur travail.
des entreprises pourrait être la solution. Ce sont les principaux enseignements du sondage réalisé par l’Institut Bona fidé , qui explore les attentes des salariés français vis-à-vis de la démocratie en entreprise..
Clara Michielini, directrice des partenariats de l’initiative publique « Les entreprises s’engagent ! », qui accompagne les structures désireuses d’améliorer leur impact social et environnemental, temporise en rappelant le bilan parfoislorsque les mesures proposées ne sont pas reprises à l’issue,Les répondants souhaiteraient exercer un droit de regard sur l’organisation de leur travail au quotidien en priorité , davantage que sur les orientations...
de l’entreprise , mais on laisse en revanche encore peu aux employés la liberté de s’engagerEt, de l’avis des intervenants, quand bien même le recours au référendum et à la consultation viendrait à se développer, il n’est pas garanti que l’entreprise soit épargnée par le phénomène plus global de l’abstention.
Enfin, l’étude pointe elle-même qu’une minorité conséquente de collaborateurs ne se sent pas autorisée à exercer son esprit critique au sein de l’entreprise. Celle-ci catalyse encore trop souvent un, abonde Clara Michielini, qui rappelle le lien établi par l’économiste Thomas Coutrot entre déficit d’autonomie et d’expression au travail et vote populiste ou abstentionnisme aux élections dans la cité.
Pour le cabinet de conseil en ressources humaines Arthur Hunt. L’enquête a été conduite auprès d’un échantillon représentatif de 980 salariés travaillant dans une entreprise de plus de 10 salariés du secteur privé.
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