Enfants de jihadistes: la France accusée de violer la Convention européenne des droits de l'homme

France Nouvelles Nouvelles

Enfants de jihadistes: la France accusée de violer la Convention européenne des droits de l'homme
France Dernières Nouvelles,France Actualités
  • 📰 BFMTV
  • ⏱ Reading Time:
  • 97 sec. here
  • 3 min. at publisher
  • 📊 Quality Score:
  • News: 42%
  • Publisher: 75%

Les avocats des grands-parents de deux enfants retenus avec leur mère jihadiste dans un camp du Kurdistan syrien, viennent de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour obtenir la condamnation de la France qui refuse de les rapatrier.

Les grands-parents de deux enfants retenus avec leur mère jihadiste dans un camp du Kurdistan syrien frappé d'épidémies et de malnutrition, saisissent lundi la Cour européenne des droits de l'Homme pour obtenir la condamnation de la France qui refuse de les rapatrier, ont annoncé leurs avocats à l'AFP.

"En refusant de rapatrier cette mère et ces deux enfants malades, blessés, et dans un état de faiblesse extrême, la France expose consciemment et délibérément ceux-ci à des traitements inhumains et dégradants, violant ainsi l'article 3 de la Convention européenne des droits de l'Homme", dénoncent les avocats Marie Dosé, Henri Leclerc, Catherine Bauer-Violas et Denis Garreau.

L'équipe de défense invoque pour la première fois une autre disposition: la décision de la France"constitue une violation du paragraphe 2 de l'article 3 du Protocole numéro 4 selon lequel 'nul ne peut être privé du droit d'entrer sur le territoire de l'Etat dont il est ressortissant'", écrivent les avocats, qui s'appuient sur le travail de deux universitaires, Aurélien Geodefroy et Sébastien Touzé.

6 enfants rapatriés par la France Ce garçon de 3 ans et cette fille de 4 ans ont été blessés avec leur mère dans la bataille de Baghouz, dernier réduit du groupe Etat islamique en Syrie enlevé le 23 mars par la coalition arabo-kurde. Tous trois sont retenus depuis trois mois dans le camp d'Al-Hol , où vivent plus de 73.000 personnes selon l'ONU, dont 12.000 étrangers de familles jihadistes étroitement surveillés.

Plusieurs recours d'avocats d'autres Français retenus en Syrie ont été tentés depuis un an devant la justice administrative française pour contraindre l'Etat à rapatrier ses ressortissants, sans succès. Le gouvernement refuse en effet de ramener les jihadistes français, hommes et femmes, affiliés à l'EI. Il n'a accepté jusqu'ici de rapatrier les enfants qu'au"cas par cas".

Nous avons résumé cette actualité afin que vous puissiez la lire rapidement. Si l'actualité vous intéresse, vous pouvez lire le texte intégral ici. Lire la suite:

BFMTV /  🏆 14. in FR

France Dernières Nouvelles, France Actualités

Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.

Les chariots solidaires de Monsieur BMX s’encastrent sur les murs de FranceLes chariots solidaires de Monsieur BMX s’encastrent sur les murs de FranceL'artiste montpelliérain a eu l'idée de ce dispositif pour aider ceux qui en ont besoin
Lire la suite »

Dix ans après les suicides à France Télécom, les ex-dirigeants au tribunalDix ans après les suicides à France Télécom, les ex-dirigeants au tribunalLa vague de suicides à France Télécom à la fin des années 2000 était devenue le symbole de la souffrance au travail. L'entreprise et ses ex-dirigea...
Lire la suite »

Dix ans après les suicides à France Télécom, les ex-dirigeants au tribunalDix ans après les suicides à France Télécom, les ex-dirigeants au tribunalDix ans séparent la vague de suicides à France Télécom à la fin des années 2000 et la tenue d'un procès mettant en cause ses ex-dirigeants jugés à partir du lundi 6 mai pour « harcèlement moral ». Un procès aux allures de première en France, en raison de l'institutionnalisation de la pression subie à l'époque par les salariés.
Lire la suite »

Dix ans après les suicides à France Télécom, les ex-dirigeants au tribunalDix ans après les suicides à France Télécom, les ex-dirigeants au tribunalLa vague de suicides à France Télécom à la fin des années 2000 était devenue le symbole de la souffrance au travail. L'entreprise et ses ex-dirigeants dont le PDG Didier Lombard sont jugés à partir de lundi pour «harcèlement moral», un procès aux allures de première en France. Il y a 10 ans, France Télécom (ancien opérateur public, privatisé en 2004, puis devenu Orange en 2013) faisait la Une des journaux en raison des suicides parmi ses salariés : en 2008 et 2009, 35 employés ont mis fin à leurs jours.
Lire la suite »

Dix ans après les suicides à France Télécom, les ex-dirigeants au tribunalDix ans après les suicides à France Télécom, les ex-dirigeants au tribunalCe lundi s'ouvre un procès historique : France Telecom et 7 de ses anciens dirigeants sont renvoyés devant le tribunal correctionnel de Paris pour harcèlement moral. Un procès aux allures de première en France, en raison de l'institutionnalisation de la pression subie à l'époque par les salariés.
Lire la suite »

Un attentat déjoué en France contre les forces de sécuritéUn attentat déjoué en France contre les forces de sécuritéPlusieurs individus étaient soupçonnés de préparer un passage à l'acte violent, à brève échéance.
Lire la suite »

La concurrence arrive dans les bus d'Ile-de-FranceLa concurrence arrive dans les bus d'Ile-de-FrancePressée par Bruxelles d'ouvrir les 1500 lignes de bus franciliennes à la concurrence, l'autorité régionale des transports commence par Optile, un marché de 900 millions d'euros, concernant un réseau en grande banlieue. Un appel d'offres pour un premier lot a été lancé en 2018 dont le vainqueur sera désigné cet été et 38 autres appels d'offres seront lancés d'ici 2021.
Lire la suite »

Les libertés fondamentales «en très mauvais état» en France, s'inquiète le président de la CNCDHLes libertés fondamentales «en très mauvais état» en France, s'inquiète le président de la CNCDHLes libertés fondamentales, «grignotées» depuis plusieurs décennies et «toujours davantage» par les gouvernements successifs, sont en «très mauvais état», s'inquiète le président de la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH), dans un entretien lundi au Monde.«En apparence, nous sommes un Etat de droit, et l'on s'en flatte assez, nous avons un corpus juridique étoffé, des juges chargés de protéger nos libertés... En apparence, rien de tout ça n'est menacé. Dans la réalité, c'est autre chose. Au nom de la sécurité, toutes nos libertés le sont», critique Jean-Marie Delarue, nouveau président de cette commission.«On n'arrête pas de nous dire que 'la sécurité est la première de nos libertés', selon une formule désormais consacrée. C'est faux! La sécurité est éventuellement l'une des conditions de notre liberté. Cet aphorisme est une dangereuse illusion qui pousse depuis plusieurs décennies les gouvernements à grignoter nos libertés toujours davantage», s'insurge Delarue. Pour cet ex-directeur des libertés publiques au ministère de l'Intérieur (1997-2001), le «point de départ» de ce recul est la loi «sécurité et liberté» d'Alain Peyrefitte en 1981.
Lire la suite »

Les syndicats de France Télévisions rejettent le plan de départsLes syndicats de France Télévisions rejettent le plan de départsLe projet prévoyait la suppression de 900 postes
Lire la suite »

VIDÉO - Services publics : Lecornu détaille ce que vont être les 'maisons France'VIDÉO - Services publics : Lecornu détaille ce que vont être les 'maisons France'VIDÉO - Services publics : Sébastien Lecornu détaille ce que vont être les 'maisons France' au micro d'EliMartichoux RTLMatin
Lire la suite »

Allergies: la France veut interdire ou limiter plus de 1000 substances retrouvées dans les vêtementsAllergies: la France veut interdire ou limiter plus de 1000 substances retrouvées dans les vêtementsLa France propose à l'Europe d'interdire ou de limiter plus de 1000 substances sur les vêtements susceptibles de provoquer des allergies.
Lire la suite »



Render Time: 2025-03-05 22:01:39