Le nouveau « modèle français de fin de vie » que le chef de l’État a décidé de soumettre aux parlementaires dès le mois de mai doit permettre aux patients de faire une demande d’« aide à mourir ». Derrière ce terme, une réalité : si le projet de loi est voté en l’état, il ouvre la porte à une forme de suicide médicalement assisté.
Le nouveau « modèle français de fin de vie » que le chef de l’État a décidé de soumettre aux parlementaires dès le mois de mai doit permettre aux patients de faire une demande d’« aide à mourir ». Derrière ce terme, une réalité : si le projet de loi est voté en l’état, il ouvre la porte à une forme de suicide médicalement assisté . Pour accéder à ce protocole, le projet de loi pose certaines conditions.
Le malade devra remplir plusieurs critères : être majeur, capable de discernement, avoir une maladie incurable, des souffrances insupportables et un pronostic vital engagé à court ou moyen terme. À charge pour les médecins qui examineront la demande de vérifier, collégialement, que la situation médicale peut justifier la prescription d’un produit létal que le patient devra lui-même s’administrer. Ce système se rapproche de celui qui existe depuis 1997 en Oregon, premier État américain à avoir légalisé le « suicide médicalement assisté », adopté depuis par une dizaine d’autres États
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