Émeutes : «La main de l'État tremble quand il s'agit de sanctionner la délinquance», juge Othman Nasrou
début juillet. Un mois après, l'exécutif a-t-il choisi d'écouter l'ancienne candidate à la présidentielle ? D'après Othman Nasrou, vice-président de la région Île-de-France, premier secrétaire général délégué des Républicains, invité d'Europe 1 Matin jeudi, la réponse du gouvernement"est pour l'instant faible".
"La réponse du gouvernement est une réponse erratique. Il ne sait pas comment traiter ce sujet. On a un sujet de réponse pénale dans notre pays, d'autorité de l'État, qui donne le sentiment que sa main tremble quand il s'agit de sanctionner la délinquance", a-t-il affirmé au micro d'Europe 1. Pour le premier secrétaire général délégué des Républicains, il est nécessaire d'apporter une réponse forte, à la fois éducative et pénale. "Le problème, c'est qu'on a dans notre pays un délitement de la réponse pénale.
"Les peines prononcées peuvent être des peines sévères, mais seront-elles bien exécutées ? Nous sommes dans un pays où vous avez des peines de moins d'un an de prison ferme qui ne sont quasiment jamais exécutées, faute de places de prison. Ce sont des peines virtuelles", a-t-il indiqué.
Un mois après ces flambées de violence, Othman Nasrou a rappelé qu'il y a encore des défis"immenses de cohésion"."Cela passe par l'autorité de l'État, ça passe par le fait de réapprendre à une partie de notre jeunesse que nous sommes dans un pays où ils peuvent tout à fait avoir leur place, à condition de respecter les règles.
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