REPORTAGE 🇹🇷 'Dans les cafés de quartier, ce sont toujours les mêmes chaînes pro-gouvernementales qui sont allumées.' À Bursa, ville industrielle, la population continue de faire confiance au président sortant.
, le 14 mai, la crise économique qui touche la Turquie était présentée comme la plus grande faiblesse du gouvernement sortant. Mais, contrairement aux pronostics d’une douzaine d’instituts de sondages, le président Recep Tayyip Erdogan est arrivé en tête avec 49,5 % des voix, contre 44,8 % pour son principal adversaire, Kemal Kiliçdaroglu.
, se félicite Davut Gürkan, président de la branche AKP dans la région, depuis les vastes bureaux du parti. Lors des élections législatives qui se sont tenues le 14 mai – un scrutin à un tour, contrairement à l’élection présidentielle –, le principal parti d’opposition, le Parti républicain du peuple du candidat Kemal Kiliçdaroglu, a obtenu localement six sièges au Parlement, soit un de plus qu’en 2018.« Nous n’avions pas mesuré la puissance de la propagande du gouvernement.
Comme une partie de l’électorat indécis, il avait fini par glisser un bulletin en faveur du troisième candidat, l’ultranationaliste, le 14 mai. Arrivé en troisième position avec 5,17 % des votes, ce dernier a décidé d’apporter son soutien à Erdogan pour le second tour...
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