Dylan Hayes, ancien joueur de Grenoble, condamné à deux ans de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger dans l'affaire du viol collectif, décide de ne pas faire appel de sa condamnation.
Comme Chris Farrell, l'ancien troisième-ligne de Grenoble Dylan Hayes, condamné le 13 décembre à deux ans de prison avec sursis pour « non-empêchement d'un crime », ne veut pas d'un autre procès. Il y aura bien un autre procès dans l'affaire des anciens joueurs de Grenoble - Loïck Jammes, Denis Coulson, Rory Grice, Dylan Hayes et Chris Farrell - jugés en début de mois à la cour d'assises de Gironde pour viol en réunion ou non-empêchement d'un crime.
Les trois premiers ont été reconnus coupables, le 13 décembre, d'avoir violé en réunion une jeune étudiante alors âgée de 20 ans dans la nuit du 11 au 12 mars 2017 après un match de Top 14 entre l'UBB et Bordeaux, et condamnés. De son côté, reconnu coupable de « non-assistance à personne en danger », Chris Farrell a été condamné à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et à porter un bracelet électronique. Mais l'Irlandais avait confié le 19 décembre avoir choisi de ne pas faire appel de cette décision pour tourner la page. Depuis, les regards étaient tournés vers Dylan Hayes, condamné à deux ans de prison avec sursis pour « non-empêchement d'un crime », qui ne s'était pas encore exprimé. Me Arnaud Lucien, l'un de ses avocats, nous a confié ce mardi que son client avait aussi décidé de s'arrêter là afin d'avancer, bien qu'il conteste sa culpabilité. Il n'avait pas eu de rapport sexuel avec la victime mais la justice a jugé - alors qu'il était entré dans la chambre où se sont déroulés les faits -, qu'il n'avait pas porté secours à la jeune femme en danger. Farrell et Hayes étaient tous les deux sortis libres du tribunal, le 13 décembre, contrairement à Jammes et Coulson, condamnés à 14 ans de détention, et à Grice, à 12 ans. Les trois hommes sont depuis incarcérés à la maison d'arrêt de Gradignan, en Gironde, et ont décidé de faire appel. Ils ont également effectué une demande de remise en liberté, qui sera statuée fin janvier par la chambre d'instruction de Bordeaux
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