Les deux journalistes du site d’investigation Disclose ayant enquêté sur l’utilisation d’armes françaises au Yémen ont dénoncé mardi le «cadre procédural» de leur audition par les services de renseignement français et regretté une «tentative d’intimidation». Dix-sept ONG y voient également une atteinte à la liberté de la presse.
«des garanties apportées par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse»«l’absence de toute référence dans la convocation de la DGSI à la publication de l’article et à la qualité de journaliste, montre bien une volonté d’exercer une pression personnelle»«Cette volonté a été réaffirmée au cours de l’audition, par la formulation de sept pages de questions, qui n’ont eu pour seul objectif violer...
, déplorent les journalistes.
«le public doit pouvoir débattre librement et sereinement des questions sur l’éventuelle implication de la France dans une guerre ayant fait de nombreuses victimes civiles».
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