DIRECT. Procès du balcon effondré à Angers : « Un excès de confiance ou de négligence »

France Nouvelles Nouvelles

DIRECT. Procès du balcon effondré à Angers : « Un excès de confiance ou de négligence »
France Dernières Nouvelles,France Actualités
  • 📰 OuestFrance
  • ⏱ Reading Time:
  • 191 sec. here
  • 5 min. at publisher
  • 📊 Quality Score:
  • News: 80%
  • Publisher: 53%

[Courrier de l'Ouest] Quatre jeunes sont décédés et quatorze autres ont été blessés du balcon de la résidence Le Surcouf à Angers, le 15 octobre 2016. Depuis lundi 25 septembre, deux prévenus sont rejugés devant la Cour d'appel d'Angers. Ce mardi, les journalistes du Courrier de l’Ouest et de Ouest-France vous proposent ...

Alors qu'ils profitaient d'une soirée entre amis, quatre jeunes ont perdu la vie le 15 octobre 2016 dans l'effondrement d'un balcon de la rue Maillé à Angers : Lou, 18 ans, Antoine, 21 ans, Benjamin, 23 ans, et Baptiste, 25 ans. Quatorze autres ont été blessés.En février et mars 2022, après cinq ans d'enquêtes, cinq hommes ont été jugés pour homicides et blessures involontaires en février et mars 2022.

Il partage sa réponse quant à ses attentes vis-à-vis du procès. « Moi, mes chevaux, je les surveille 24 heures sur 24, 365 jours par an. Si je ne le fais pas, il y a un risque. Si vous ne surveillez pas votre chantier, déduit Me Morin par analogie, il y aura un incident. » « Ils disent qu'ils avaient confiance, mais l'excès de confiance et l'absence de contrôle ont conduit à des négligences et un risque qui ont abouti à un drame. »

Dans le cadre du procès des balcons, la juridiction de première instance a accordé ce préjudice aux victimes indirectes, mais pas aux victimes directes, considérant qu'il était compris dans la reconnaissance du déficit fonctionnel permanent et/ou des souffrances endurées . Il a alors fallu « vivre avec ou plutôt vivre sans, sans ce fils, cette fille, cet ami ou ce proche ».

Au nom de ses clients, « il est difficile à entendre que M. Rolland ne se considère pas responsable parce qu'il n'a pas mis les pieds sur le chantier, alors que 35 % des honoraires sont dédiés à la surveillance ».L'avocate de la famille Rondeau, dont les filles louaient l'appartement, s'attache à décrire les conséquences psychologiques du drame, afin d'obtenir pour elle des dommages et intérêts.

Les parents aussi ont basculé dans « un cauchemar en une fraction de seconde ». « L'arrivée sur les lieux était irréaliste, ils ont été confrontés à la brutalité des faits. L'attente a été interminable, les messages contradictoires insupportables. » Philippe Rondeau, le père, médecin, a cherché à ses renseigner auprès de Christophe Béchu, du procureur.

« Il n'y a eu aucun canal de communication sérieux, aucun pouvoir de contrôle, aucun visa, aucune visite analytique, aucune question... » La reconnaissance de ce préjudice pour les blessés « permettrait la reconnaissance de l’appartenance de toutes les victimes à un même groupe qui a subi un même événement traumatique et qui en porte de manière durable et profonde tous les stigmates ».

Pour Me Penneau, la décision de la première juridiction « est erronnée » car « le tribunal a été induit en erreur ». La défense de M. Rolland a « dit des contre-vérités, c'est tellement facile de nous mener en bateau ». « On découvre que la défense en première instance n'était que billevesées : on nous a dit que les ferraillages étaient cachés par la planche de coffrage.

Puis d'évoquer les « fautes graves » de l'architecte : « Il doit dans tous les cas demander des nouveaux calculs si le mode constructif à des incidences sur la solidité de l'ouvrage. Il veille à sa bonne exécution. » Comme elle l'a fait précédemment, la défense affirme que M. Rolland considère son rôle comme « artistique ».

L'enquête a montré, poursuit-il, qu'il n'y avait pas eu contrôles en interne. Contrôles qu'aurait dû réaliser le conducteur de travaux.En défense, Frédéric Rolland affirme avoir fait confiance à son représentant, fort d'une plus grande expérience. Un argument que Me Louis-René Penneau remet en cause. « Quand il arrive dans le cabinet d'architecte de son papa, il a 30 ans.

Nous avons résumé cette actualité afin que vous puissiez la lire rapidement. Si l'actualité vous intéresse, vous pouvez lire le texte intégral ici. Lire la suite:

OuestFrance /  🏆 60. in FR

France Dernières Nouvelles, France Actualités

Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.

DIRECT. Procès du balcon effondré à Angers : Frédéric Rolland et le conducteur des travaux entendusDIRECT. Procès du balcon effondré à Angers : Frédéric Rolland et le conducteur des travaux entendus[Courrier de l'Ouest] Le 15 octobre 2016, le balcon d’une résidence s’effondrait à Angers entraînant la mort de quatre personnes et en blessant quatorze autres. Le second acte judiciaire du drame s’est ouvert lundi 25 septembre devant la Cour d’appel d’Angers. Ce lundi, les journalistes du Courrier de l’Ouest et de Ouest...
Lire la suite »

Antoine Richard, nouveau journaliste à la rédaction du Courrier de l’Ouest de ThouarsAntoine Richard, nouveau journaliste à la rédaction du Courrier de l’Ouest de Thouars[Courrier de l'Ouest] Journaliste âgé de 24 ans, Antoine Richard a intégré, le 1er septembre, la rédaction du Courrier de l’Ouest de Thouars.
Lire la suite »

EN IMAGES. À Angers, les ateliers partagés Pépina font le bonheur des artisansEN IMAGES. À Angers, les ateliers partagés Pépina font le bonheur des artisans[Courrier de l'Ouest] Ouverts en juin à Angers, les ateliers partagés Pépina hébergent déjà trente artisans dans une ambiance créative et conviviale. Reportage.
Lire la suite »

Passé à tabac au Burger King : deux hommes condamnés et incarcérésPassé à tabac au Burger King : deux hommes condamnés et incarcérés[Courrier de l'Ouest] Deux jeunes hommes ont été condamnés par le tribunal correctionnel d’Angers, lundi 2 octobre 2023, à des peines de 16 mois de prison dont six ferme. Le 27 juin dernier, sur la terrasse d’un fast-food d’Angers, il avait roué de coups et sérieusement blessé un client.
Lire la suite »

Immobilier. À Thouars, le marché donne un coup de frein et les prix baissentImmobilier. À Thouars, le marché donne un coup de frein et les prix baissent[Courrier de l'Ouest] Après trois années d’euphorie, le marché de l’immobilier ralentit en raison des taux d’intérêt en forte hausse. À Thouars (Deux-Sèvres), on reste cependant loin d’une situation de crise. Le Courrier de l’Ouest explique.
Lire la suite »

Violences dans un stade de football : le président du district du Maine-et-Loire est « attristé »Violences dans un stade de football : le président du district du Maine-et-Loire est « attristé »[Courrier de l'Ouest] Un nouvel épisode de violence a eu lieu dans un stade de football dimanche 1er octobre à Landemont (Orée-d’Anjou) faisant quatre blessés. Au lendemain de l’incident, le président du district de Maine-et-Loire Sébastien Cornec réagit auprès du Courrier de l’Ouest.
Lire la suite »



Render Time: 2025-02-24 09:08:48