Le projet musical Rap2Filles Souterraine, qui sort ce vendredi, regroupe 12 rappeuses amatrices repérées sur Instagram
. Et pour cela, tous deux ont opté pour un projet exclusivement féminin, « non-mixte », radical. Et foncièrement politique ?A l’origine de cette compil, on retrouve deux structures très différentes, La Souterraine et Rap2Filles.
Une surprise partagée par KLI, l’une des gagnantes du concours rap2filles : « Je ne m’attendais pas à gagner, je suis encore un bébé ! Je n’ai pas énormément de contacts, je vis dans une petite ville… » Agée de 25 ans, la jeune femme doit notamment sa présence à une amie, qui l’a poussée à présenter son rap sur les réseaux sociaux.
Un manque de confiance en soi notable, mais surtout trop peu de modèles féminins auxquels s’identifier. « Je pense que maintenant on est mise en avant, on a notre place. Ce qui est difficile pour une femme qui fait du rap, ce sont les étiquettes. Ou il faut être sexy et vulgaire, un peu comme les Américaines, ou il faut être un garçon manqué et parler comme les hommes.
Benjamin Caschera lui, assume un positionnement un peu plus radical : « Tout ce que tu fais dans la vie est un projet politique. Je crois en l’était d’ailleurs l’une des propositions du nom de la compilation. L’objectif de la Souterraine est aussi de faire passer des concepts de radicalités, et certaines des compils peuvent être vues comme des tracts ». Un passage en force donc ? Plutôt « ouvrir une bulle ».
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