La maire de Cassis, Danielle Milon, présentera ses vœux dimanche matin, à l'occasion de laquelle elle dévoilera les projets pour l'année à venir, notamment un nouveau centre culturel. Elle répond également aux critiques et aux défis de l'année écoulée.
En 2024, Cassis a connu des événements mémorables comme l'arrivée de la flamme olympique en paddle dans la calanque de Port Miou. Cependant, l'année n'a pas été exempte de difficultés, notamment pour le Bestouan et la majorité municipale. Danielle Milon, maire de la commune depuis 2008, reste imperturbable. Elle présentera son bilan annuel et dévoilera les projets à venir, y compris sa candidature en 2026, dimanche matin lors de ses vœux à l'Ostau Calendal.
Quelle est sa perspective face à ces événements ? Voici la réponse brève sous forme d'interview. La Villa Mauresque a fait l'objet de critiques, le projet hôtelier du Bestouan a été rejeté par la justice et votre adjointe aux finances a démissionné… L'année 2024 a été mouvementée pour vous… Non, pas plus que d'ordinaire. Vous savez, quand quelqu'un souhaite partir, on le sent longtemps à l'avance. Quant à la Villa Mauresque, c'est un sujet récurrent pour l'opposition qui répète toujours la même chose. Il en est de même pour la qualité des eaux, d'ailleurs. On dit que c'est un problème, alors que nous sommes classés Pavillon bleu tous les étés et avons reçu un prix pour l'attractivité de notre territoire. Pas de failles, donc ? Tout ce que nous avions prévu pour 2024 s'est déroulé comme prévu et s'est très bien passé. Et nous avons profité de quelques moments agréables. Nous avons rendu la route des Crêtes aux gens le dimanche, l'aménagement de Port Miou sera inauguré en mars comme prévu… Vous l'annoncerez demain lors de vos vœux, mais quel est le projet d'envergure pour cette année ? Un nouveau centre culturel, qui compte 1 500 adhérents. L'actuel ne répond plus aux normes en vigueur, notamment pour l'accès des personnes à mobilité réduite. Notre budget est prêt, 60% du projet est financé par le Département des Bouches-du-Rhône, nous avons une subvention de la Région et nous avons 4 millions d'euros d'autofinancement à trouver. Or nous générons 2,5 à 3 millions d'euros par an, donc nous nous en sortirons en deux ou trois exercices. Allez-vous continuer votre combat contre le développement des locations saisonnières ? Oui, car la possibilité de se loger à Cassis est une priorité. D'ailleurs, notre action commence à porter ses fruits, on voit revenir sur le marché des villas mises à la location à l'année. C'est parti vers le mieux, et dans deux ans on sera au top. Ce n'est plus un secret, vous avez décidé de briguer un quatrième mandat en 2026. Pourquoi ? Ce choix s'inscrit dans la continuité de mon action. J'ai choisi ma vie en fonction de Cassis. Alors je souhaite continuer, car cela me comble tous les jours, même quand il y a des problèmes. Et puis, j'ai de nouvelles idées, notamment un projet culturel. Je me sens comme quand j'avais 15 ans, et je suis en super forme
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