Interrogé dans les colonnes du Parisien, l'immunologue estime qu'il serait difficile d'éradiquer définitivement le Covid-19, mais qu'un variant moins agressif pourrait potentiellement s'imposer et se comporter 'comme les autres coronavirus'.
Interrogé dans les colonnes du, l'immunologue estime qu'il serait difficile d'éradiquer définitivement le Covid-19, mais qu'un variant moins agressif pourrait potentiellement s'imposer et se comporter"comme les autres coronavirus"., a considéré que la probabilité d'éradication définitive du Covid-19 était"quasi-nulle".
"Il est illusoire de penser qu'on va y arriver à court terme pour le coronavirus. Mais ce n'est pas forcément gênant", explique l'immunologue.
"Les premières données de Pfizer et Moderna montrent qu’ils sont toujours efficaces au bout de six mois", ajoute Alain Fischer.En outre, la menace des variants et notamment d'une nouvelle variation d'un déjà existant poserait selon l'immunologue"un sérieux problème" quant à la réponse immunitaire apportée par les vaccins.
"Les industriels se préparent déjà avec des vaccins non plus fondés sur le code génétique du virus initial, mais sur celui de l’un de ses mutants. Afin de créer un vaccin plus proche du nouveau virus", explique enfin le Pr Alain Fischer.