🗣️ 'En l'absence totale de mesure, on s'attend à avoir au cours des prochaines années plus d'hospitalisations qu'en 2021. Quant à la vaccination, elle ne permettra pas, à elle seule, de réduire à néant l'impact sur les établissements' 👇
Le SARS-CoV-2 paraît donc loin d'en avoir fini avec nous. Contrairement à des idées très répandues, il ne s'avère pour l'instant ni saisonnier ni endémique. Pis, il est capable de nous réinfecter à échéances régulières, à la faveur de l'apparition de nouveaux variants ou de l'affaiblissement de notre immunité.
Pour faire la différence et limiter les hospitalisations, il faudrait, en plus de la vaccination, réduire la circulation du virus d'au moins 20 %, selon son modèle."Les vaccins nous ont permis de sortir des confinements et des couvre-feux, mais ils ne suffisent pas pour passer à une nouvelle phase de la pandémie où on ne verrait plus ces vagues itératives", confirme Antoine Flahault.
"Le vrai sujet, c'est la gestion de l'incertitude scientifique. La prudence devrait s'imposer : répéter à chaque fois que l'épidémie se termine devient contre-productif, car le relâchement généralisé après une vague participe à l'apparition de la suivante", déplore Mahmoud Zureik. Seule certitude : nous allons continuer à avoir besoin de toutes les armes à notre disposition.