Trois mois après le premier décès officiel lié au Covid-19, plus de 100.000 personnes ont succombé au nouveau coronavirus. Une crise sanitaire sans précédent qui a poussé plus de la moitié de la population mondiale à se confiner.
Le 9 janvier, un Chinois de 61 ans décède à Wuhan. C'est le premier mort officiel d'un virus que le monde va bientôt connaître sous le nom de SARS-CoV-2. Le 10 avril, trois mois après, plus de 100.000 personnes ont succombé à la pandémie.
Les données publiées partout dans le monde, aussi bien en terme de cas que de décès, sont toutefois loin de refléter totalement la réalité. Nombre de pays ne testent que les malades dans un état grave. Beaucoup n’ont pas de politique de tests à grande échelle, quand ce ne sont pas les moyens qui manquent, cruellement, comme en Afrique.
Certains pays, comme l’Espagne, s’interrogent sur la sous-évaluation de leur bilan. Les personnes mortes à leur domicile ne sont généralement pas prises en compte. L’Italie et l’Espagne sont les deux pays européens les plus durement touchés, avec respectivement 18.849 et 15.843 décès recensés. Signe d’espoir tout de même, après un pic à près de mille morts en 24 heures, le 27 mars en Italie et le 2 avril en Espagne, les chiffres quotidiens semblent avoir atteint un plateau et commencent lentement à diminuer. Ces dernières 24h, l’Italie a recensé 570 morts, l’Espagne 605.
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Coronavirus : près de 8 000 détenus en moins dans les prisons françaises«Le taux de surpopulation, qui était de 119% au 1er mars avec plus de 72 400 détenus, est au 7 avril de 107% avec 64 439 détenus. Nous comptons donc près de 8 000 détenus en moins», a déclaré la ministre de la Justice Nicole Belloubet, lors d'une audition à l'Assemblée nationale.«La moitié de ces 8 000 détenus en moins est liée à la diminution de l'activité juridictionnelle, l'autre moitié aux mesures que nous avons expressément prises», a-t-elle détaillé devant la mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences de l'épidémie de covid-19.Une ordonnance prise dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire facilite notamment les libérations anticipées des détenus qui sont à deux mois de leur fin de peine. Parmi les autres mesures pour désengorger les prisons : des suspensions de peines pour raison médicale, des remises en liberté pour des détenus en détention provisoire, en attente d'être jugés. Parallèlement, le Conseil d'Etat a rejeté ce mercredi deux recours, l'un visant à désengorger les prisons françaises et améliorer la protection des détenus pour limiter le risque de contagion, et l'autre visant à mieux équiper les surveillants pénitentiaires. Le juge des référés estime «que les mesures déjà prises et celles annoncées» par le gouvernement lors des audiences, «permettent de réduire le risque de contamination au sein des prisons», dans un communiqué du Conseil d'Etat.
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