Les deux premiers jours de négociations en Azerbaïdjan ont été marqués par l’absence de chefs d’États, la perspective d’un nouveau mandat de Donald Trump et des passes d’armes entre pays du Nord et du Sud.
Le trajet de bus qu’il faut prendre jusqu’au stade olympique de Bakou, où se tient la COP29, ressemble à une métaphore des négociations climatiques qui se sont ouvertes lundi 11 novembre en Azerbaïdjan : quatre demi-tours pour à peine 200 mètres à vol d’oiseau.
Les discours officiels se veulent alarmants. Ou comme l’a formulé Simon Stiell, chef de l’ONU Climat, mardi : « Ce ne sont pas des moments faciles. Mais le désespoir n’est pas une stratégie. Notre processus est fort, et il durera. La coopération internationale est le seul moyen pour l’humanité de survivre au réchauffement climatique.Mais la journée du lever de rideau, lundi, a été sous bien des aspects chaotique et n’a pas dissipé le scepticisme ambiant sur cette édition 2024.
Cela laisse du temps pour discuter de la qualité de ce financement. Ce n’est pas juste le montant qui est important, mais où et comment on va trouver ce financementÀ son tour, l’envoyé de la Maison-Blanche pour le climat, John Podesta, a tenté de rassurer. La future présidence Trump, qui est sur toutes les lèvres, «», a-t-il déclaré dans un discours lundi soir.
», dit un observateur en remettant son badge et sa veste. Sa journée est terminée. En partant, une question le taraude : mais où trouvent-on ces jolies gourdes vertes siglées COP29 que tiennent tous les membres des délégations ? Les discussions sont encore longues, et il faut bien s’hydrater.
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