Comme le Japon, la Corée du Sud a longtemps été rétive à accueillir de la main-d’œuvre étrangère. Mais avec une natalité en crise, le recours aux travailleurs immigrés est devenu une question de survie. Au point qu’une concurrence entre Séoul et Tokyo s’installe pour les attirer, explique le quotidien japonais “Asahi Shimbun”.
Elle passe ses journées à préparer des raviolis surgelés. Nu Nguyen, une Vietnamienne de 27 ans, travaille dans une usine de transformation alimentaire à Yeongcheon, dans le sud-est de la Corée du Sud. Elle est arrivée dans le pays pour étudier la gestion d’entreprise dans une université de Séoul.
Nu Nguyen a alors demandé un “visa régional spécifique”, grâce auquel elle a pu se faire embaucher par son employeur actuel. Ce programme, entré en vigueur cette année, permet aux étudiants étrangers de vivre et de travailler dans les régions désignées commepar le gouvernement. Et, au bout de cinq ans, de demander un titre de résidence permanente.
La jeune Vietnamienne souhaite vivre et travailler encore un bout de temps en Corée du Sud – quand bien même l’emploi qu’elle occupe actuellement n’a rien à voir avec ses études. Par le passé, les étudiants étrangers qui désiraient rester travailler dans le pays devaient, en principe, travailler pendant dix ans avant de pouvoir demander un titre de résidence permanente.
Cette situation, combinée à l’extrême concentration de la population dans les zones métropolitaines comme Séoul, aggrave le dépeuplement des régions rurales, où la main-d’œuvre manque cruellement. 89 municipalités, soit environ 40 % du total, ont été d’ailleurs désignées commeFondé en 1879, chantre du pacifisme nippon depuis la Seconde Guerre mondiale, le “Journal du Soleil-Levant” est une véritable institution.
Des nuits de Lisbonne à celles de Medellín, des rues de Shanghai aux toits d’Alger, des bars de Prague aux plages de Dubaï, un tour du monde des cultures urbaines.
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