📌 Décryptage. Les affaires de Callac et Saint-Brevin montrent les pressions exercées par des groupuscules d’extrême droite contre des élus locaux. Si ces mouvements ont chacun leurs spécificités, ils sont unis par leur lien avec le RN et avec Reconquête.
, où l’édile divers droite a démissionné après l’incendie de ses voitures et sa maison pour les mêmes raisons, les pressions, menaces, voire violences de groupuscules d’extrême droite sur les élus locaux ont été révélées au grand jour.
Plus visibles aujourd'hui, ces actions de militants identitaires dans les milieux ruraux ne sont pas nouvelles. Dans les années 1980-1990 déjà, des groupes de skinheads se livraient à des agressions dans les villages. Mais pour Jean-Yves Camus, politologue spécialiste des extrêmes droites, la nature de ces actes a évolué.
« À l'époque, il s'agissait surtout de petites bandes de néonazis très marginaux, qui organisaient des ratonnades. C’est incomparable avec ce qu’il s’est passé récemment, car il y a un projet politique derrière »« L’autre différence, c’est qu’un parti politique officiel, qui se prête au jeu électoral, a permis de fédérer tout un tas de groupuscules et de légitimer le combat.
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